• Côte d'ivoire: La réponse embarrassante d'Alassane à New York sur l'insécurité à Abidjan

    Côte d'ivoire: La réponse embarrassante d'Alassane à New York sur l'insécurité à Abidjan

    Le Président ivoirien de retour dans une université américaine : « En Côte d’Ivoire on a le problème de la sécurité parce que là où y a croissance, il y a de la richesse, tout le monde veut en profiter »

    En marge de la 72e Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’état ivoirien, Alassane Ouattara était le  mercredi 20 septembre 2017, l'invité de l’institut des études africaines à Columbia University dans le cadre de son Forum des Leaders mondiaux , pour une contribution sur le thème : « Défis pour une transition démographique réussie-Comment revitaliser le potentiel africain : Le cas de la Côte d’Ivoire ».

    Après une brève présentation du professeur Mamadou Diouf enseignant à Colombia University, le président Alassane Ouattara s’est totalement exprimé en anglais. Il a salué et remercié les organisateurs du forum pour l’opportunité qui lui est offerte de parler de la transition démographique comme une richesse en Afrique.

    « Le professeur Diouf et moi avons étudié ensemble à l’université de Pensylvanie il y'a de cela quelques décennies, et je lui disais à quel point le plaisir est toujours pour moi de me retrouver dans le milieu universitaire » a-t-il introduit. Il a fait remarquer la présence de trois ivoiriens actuellement étudiants à l’Université de Comumbia. Il s’agit Arsène Oka (BA Economic and Financial), Anita Keita (MBA) et Fofana Idriss (Ph D in Global History).

    « La population africaine est aujourd’hui de 1,2 milliards d’habitants. Elle atteindra les 2,5 milliards en 2050 soit le ¼ de la population mondiale. Il y'a 20 ans la population africaine était vue comme une population sans avenir » a poursuivi le président ivoirien. Pour lui l’un des grands changements à l’avenir reste l’accroissement de la population de l’Afrique. Toutefois, il a fait remarquer que le continent africain n’a toujours pas réussi son intégration  économique. « La Côte d’Ivoire est l’un des pays phares d’Afrique. Elle effectue 1/3 de ses échanges commerciaux dans la sous-région. La Côte d’Ivoire occupe une place importante au sein des pays francophones, et  ancienne colonie française qui font usage du Fcfa » a-t-il précisé. Le Président ivoirien a ajouté  que la monnaie francophone est un potentiel économique pour ces États. 

    Et comme il l’avait dit à Paris lors de sa dernière visite à l’Elysée, Alassane Ouattara a réitéré sa volonté de voir bien plus de pays africains s’affilier à la monnaie francophone.

    « Nous avons mis en place un programme d’urgence pendant notre séjour au Golf hôtel, au lendemain des élections en Côte d’Ivoire où nous avons été pris en otage pendant quatre mois. Ce n’était pas plaisant mais c’était nécessaire pour le pays » a-t-il expliqué parlant du programme présidentiel d’urgence (PPU), mis en place pour palier au plus pressé les besoins du pays dans une phase de reconstruction post conflit. 

    Comme progrès réalisé depuis sa prise de pouvoir, Alassane Ouattara a parlé de la confiance retrouvée des bailleurs de fonds internationaux, au vu de la croissance du pays en cinq ans. 

    «  Nous avons un taux de croissance de 9%. Nous avons réussi à faire baisser la pauvreté. La création d’emploi est une réalité aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Le secteur privé  contribue à l’amélioration de la santé et l’éducation. La Banque mondiale nous a considéré comme l’un des pays qui pratique la bonne gouvernance au monde » a indiqué le numéro 1 ivoirien. Cependant il a reconnu qu’il y'a encore des progrès à faire en matière d’électricité. « Il y a beaucoup de coupure de courant, une heure de coupure par mois en Côte d’Ivoire ». 

    S’agissant de l’eau potable, le président ivoirien  a salué le travail du ministre Patrick Achi, ancien ministre des infrastructures, présent dans la salle:

    « On a doublé la provision en eau potable grâce au ministre Patrick Achi, présent ici avec les autres membres du gouvernement ». 

    Selon le président ivoirien, malgré la baisse du prix du cacao de 30 à 40%, la Côte d’Ivoire demeure premier pays exportateur mondial avec 40% de la production mondiale. Une performance économique qui suscite d’autres envies et besoins. 

    « On a aussi le problème de la sécurité. Mais là où y a croissance, il y'a de la richesse, tout le monde veut en profiter »a conclu le chef de l’état avant de se prêter au jeu des questions des étudiants de la prestigieuse université Columbia. Étaient récemment à cette même tribune entre autres,  les présidents Macky Sall du Sénégal, Sébastien Pinera, de Chili,  le Premier ministre de l’Albanie, Edi Rama, Laurie Fulton ancienne ambassadrice de Danemark, le président irlandais, Christopher Jorebon Loeak, la ministre française, Najat Vallaud-Belkacem et le président Atifete Jahjaga de Kosovo.

    Source Afrik presse
     

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